Impact de la covid-19 sur les femmes agricultrices/ le GF2D et WILDAF-AO s’activent pour des solutions innovantes

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Les Organisations paysannes étaient à un atelier de partage et d’échange sur l’impact de la crise sanitaire sur les femmes agricultrices le jeudi 29 octobre 2020 à Lomé.

Initié par les Femmes droit et développement en Afrique Bureau pour l’Afrique DZ l’ouest  (WiLDAF-AO)  et le Groupe de réflexion et d’action, Femme Démocratie et Développement ( GF2D) avec l’accompagnement d’Oxfam et CARE, cet atelier qui a pour objectif de faire le bilan de la mise en œuvre de la charte de demande de Kilimandjaro au niveau national et de s’organiser pour engager davantage les décideurs nationaux et locaux, vise à appuyer les femmes dans leurs différents mécanismes d’adaptation en ce moment difficile de crise sanitaire. En effet, la crise sanitaire à la covid-19 a amplifié les inégalités structurelles entre les couches sociales. C’est pour éradiquer les inégalités préexistantes et celles causées par coronavirus que le projet dénommé « promouvoir les droits économique et sociaux des agricultrices à travers les politiques régionales » est mis en place.

Selon la secrétaire Générale du GF2D, Michelle AGUEY Nouwoessi,  dans le secteur agricole, il est noté une mévente de certains produits, la rupture des stocks, la vente à vil prix des produits déstockés due à la crise sanitaire. Elle estime par ailleurs, que la productivité risque de baisser de nouveau avec le manque d’accès à certains intrants et la flambée de prix d’autres. « Dans notre pays, le profil de pauvreté réalisé en 2015, montre un visage féminin de la pauvreté. Et cette pauvreté féminine a des disparités entre les régions, et entre le milieu urbain et rural. La pauvreté touche beaucoup les femmes parce qu’elles sont vulnérables et qu’elles ont moins accès aux opportunités économiques » a-t-elle fait savoir.

Pour Michelle AGUEY, secrétaire Générale du GF2D, la fragilité des femmes plus nombreuses dans le secteur agricole et informel risque de s’accentuer si les plans de riposte et de réponse post covid n’inscrivent pas cette question dans l’ordre des priorités.

La représentante du ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et l’alphabétisation, GNASSINGBÉ Moussouyèm, pour sa part, a indiqué que l’initiative de Kilimandjaro en Afrique, exécutée dans 7 pays africains à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Sénégal, le Cameroun, le Nigeria, la RD Congo et le Togo est à saluer car elle a non seulement permis aux femmes togolaises vivant dans les milieux ruraux d’entrer dans le plein exercice de leur droit à la propriété mais aussi a contribué à l’atteinte du pays aux Objectifs du Développement Durable.« Le gouvernement est conscient qu’investir dans les femmes et les filles en zones rurales et plus particulièrement les femmes agricultrices est porteur de grand espoirs pour l’atteinte des objectifs tant attendus de l’égalité entre les hommes et les femmes » a t- elle précisé.

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