Région des Savanes : La foire des produits locaux pour marquer la célébration du mois « de consommé local »

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La région des Savanes a prouvé qu’elle dispose d’une diversité de richesses en matière de production, de transformation  qui peuvent contribuer efficacement à l’économie locale et nationale. Elle a montré ses preuves depuis le 11 novembre dernier, date du lancement de la première foire des produits transformés locaux qui a pris fin le lundi 15 novembre avec un bilan satisfaisant selon les autorités du comité d’organisation, dans le rang des exposants et dans celui des visiteurs.

Une trentaine d’exposants  enregistrés sont venus des sept préfectures de la région avec des produits tels que les  boubous traditionnels, pagnes, cache colles, des habits pour les enfants, des produits transformés à base des céréales, du beurre de karité, des machines  de transformation « fabriquées dans la région », des fourneaux et foyers améliorés, etc…….

Le préfet de Tône, président du comité d’organisation de la célébration du « consommé local » se dit très satisfait de la mobilisation  malgré le temps  très insuffisant qui a été donné pour les préparatifs de la présente foire. Il a félicité les exposants pour leur promptitude  et leur engagement dans la promotion du consommé local ; il n’a pas manqué de se réjouir des visiteurs qui se sont intéressés des produits exposés qui, selon le préfet, constituent la marque identitaire de la richesse de la région des Savanes. Il a exhorté la population a intégré davantage, la consommation des produits locaux, non seulement pour soutenir les producteurs les acteurs de la transformation mais aussi, cela contribuera à l’augmentation de l’économie locale qui est la base du développement local.

Le mois du consommé local, c’est aussi découvrir les centres, producteurs,  coopératives et autres acteurs  qui s’y donnent, pour faire la fierté de la région et ou du pays en matière de la diversité de ces produits locaux.  L’équipe de  la direction régionale du commerce, de l’industrie et de la consommation  locale  s’est rendue à Djimontiga, un village de la préfecture de Kpendjal Ouest. Dans ce village au paysage attrayant, se trouve les locaux d’un centre de traitement  du beurre de karité.  Il centre est animé par la coopérative Lampouguini,  une coopérative  de référence dans la production du beurre de karité à base duquel les vaillantes femmes de la dite coopérative fabriquent du savon et des pommades.

Pour le directeur régional du commerce, de l’industrie et de la consommation locale, M. ATEKPE Messesse  Makilouwè, « il s’agit de faire découvrir les productions de ces femmes, promouvoir  l’auto emploi, c’est ce qui explique le financement du ministère du commerce, de l’industrie et de la consommation locale à travers le projet d’appui au développement de partenariat inclusif pour l’amélioration des activités de production et du commercialisation du beurre de karité des femmes rurales de la région des Savanes. Et c’est grâce à la politique du cadre intégré renforcé en finançant la construction des bâtiments et les instruments qui s’y trouvent  car le beurre de karité est une denrée alimentaire qui a des vertus aussi thérapeutiques.  C’est aussi une visite suivi évaluation pour constater l’impact à la suite de l’appui de notre ministère. Avant, c’était un travail manuel, aujourd’hui, ces femmes  travaillent avec la mécanisation, cela s’inscrit dans l’axe 2 du PND qui voudrait un développement des pôles de transformation agro-alimentaire. Donc nous sommes toujours dans l’accompagnement de ces femmes çà et là en vue de rendre effectif le développement et l’épanouissement de la jeune femme afin d’assoir vraiment une autonomisation de ces femmes, histoire de réduire sensiblement la pauvreté dans leur communauté ».

Selon le maire de la commune Kpendjal Ouest, M. Boukari Moalé « rien de plus grand plus que notre merci car nous sommes animés  d’une satisfaction puisque nos sœurs de la coopérative ne sont plus au manuel dans la transformation du beurre de karité. Si elles ont la mécanisation dans leur coopérative aujourd’hui, c’est grâce au gouvernement à travers le ministère du commerce. C’est vrai que cette mécanisation est avancée au jour d’aujourd’hui, mais il y a encore des difficultés dont la question d’eau. Les femmes parcourent 2 à 3 km pour se  procurer de l’eau avant de pouvoir   travailler. Nous sollicitons encore du gouvernement la construction d’un forage  d’eau pour aider ces femmes  dans leurs activités ».

Relevons que la visite a été sous la supervision du préfet de Kpendajal Ouest, M. Atchartchao Gnanta ; la coopérative Lampouguini compte 49 femmrs et 04 hommes.

 

                                                                                                            V.G. (T228)

 

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