Dix ans d’l’INAM, dix ans d’efficacité et de maillage du territoire

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L’Institut National d’Assurance Maladie du Togo (INAM) célèbre 10 ans de prestations. En somme, on retient un bilan positif des prestations offertes aux assurés. Lancé en 2011 pour assurer la couverture des risques financiers liés à la maladie pour les agents publics, et pour baliser la voie à la couverture santé universelle (CSU), l’Institut national d’assurance maladie (INAM) célèbre ce mois de mars, ses 10 ans de prestations. En une décennie, cette grande réforme du financement de la santé au Togo a fait de nombreux progrès. 

Après une décennie marquée par une révolution du secteur d’assurance maladie au Togo, l’INAM qui a pour mission d’assurer la couverture des risques liés à la maladie, aux accidents et maladies non-professionnels, apparait de plus en plus comme un outil majeur d’inclusion sociale dans le pays. Comme pilier de gestion, l’INAM a toujours œuvré pour mieux connaitre les attentes des bénéficiaires et apporter des réponses appropriées pour leur satisfaction. Après avoir ouvert les délégations régionales, il a créé 16 bureaux de liaison dans les hôpitaux à fortes fréquentations avec pour mission d’informer, de sensibiliser et de conseiller les usagers. En 10 ans, le nombre de prestataires conventionnés se chiffre à 1442.

A l’écoute de ses partenaires et assurés, l’INAM n’a cessé d’innover et d’améliorer ses prestations pour une meilleure prise en charge. Ainsi, l’institution pour se rapprocher de ses assurés a ouvert des délégations régionales dans les chefs-lieux de régions économiques du Togo et implanté seize (16) bureaux de liaisons dans les hôpitaux à forte fréquentation.

Selon Dr KaagaLaconi, prescripteur au CHU campus, l’INAM a évolué dans ses prestations. « Il faut dire qu’au début, les carnets à remplir étaient lourds pour le médecin et l’assuré. Mais avec le temps, les échanges établis entre l’INAM et les différents prestataires de soins, les défaillances ont été rapidement pris en compte. Et aujourd’hui, nous pouvons dire qu’il y a une nette amélioration », a-t-elle témoigné.

Cette amélioration des prestations a favorisé la signature des conventions avec les centres de santé et pharmacies avec à la clé l’augmentation du nombre de prestataires conventionnés. Ainsi, en dix (10) ans, le nombre de prestataires conventionnés est passé de 953 en 2012 à 1442 en 2022. Autres défis et pas des moindres relevés, a été l’allègement des outils de prise en charge autrefois décriés.

Des indicateurs sont au vert

Aujourd’hui, grâce aux efforts déployés, l’INAM capitalise un bilan satisfaisant avec des chiffres en hausse et un impact positif sur les assurés. Recensé à 209 000 à ses débuts, le nombre de bénéficiaires a doublé, passant à 426 000 en 2021. Les prestations ont quant à elles presque toutes triplé sur la période : les consultations ont par exemple bondi de près de 137 000 à 405 000, tandis que la moyenne annuelle des analyses s’est établie à 482 000. « Être assuré à l’INAM réduit les dépenses, aussi bien au niveau des produits que des différentes analyses, ce qui peut aller jusqu’à 80% des frais”, explique un des bénéficiaires, à la retraite depuis une vingtaine d’années.  Pendant ce temps, la moyenne annuelle des analyses biologiques sur la décennie est de 482 455.

La digitalisation une priorité

 Depuis 2018, l’INAM s’est lancé dans la dématérialisation de ses processus supports et métiers en construisant un système d’information fiable à la hauteur des enjeux et défis de l’assurance maladie avec pour objectif d’améliorer la qualité des services et de faciliter les échanges de données avec les partenaires. La démarche de choix et d’implémentation de l’infrastructure informatique adoptée par l’INAM lui a valu un certificat de mérite décerné par l’Association Internationale de Sécurité Sociale (AISS).

INAM, un modèle pour les autres pays

L’expertise togolaise portée par l’INAM a eu des échos favorables au-delà des frontières nationales. Tour à tour, des pays comme le Cameroun, la Guinée ou le Burkina Faso se sont rapprochés, afin de s’imprégner du modèle et réussir leurs processus respectifs.   Au départ, ouvert seulement aux agents de l’administration publique, l’Inam couvre aujourd’hui plusieurs corps de métier : seniors, volontaires, artisans, journalistes, étudiants, ou encore architectes. Des manœuvres ont par ailleurs été lancées par le secteur privé pour enregistrer ses membres, et près de 2000 personnes sont d’ores et déjà recensées.

Dernier fait en date, l’Institut s’est vu confier la gestion de l’assurance maladie universelle (AMU), un projet phare porté par le gouvernement dans le cadre de sa nouvelle feuille de route à l’horizon 2025.

« En dix ans, nous avons pu relever ce pari qui est d’offrir une couverture aux populations, mais de nombreux défis nous attendent, notamment celui de l’extension réussie », résume Myriam Dossou. Après 10 ans d’existence, l’INAM entend mettre sa riche expérience au service de l’assurance maladie universelle au Togo et participer à l’amélioration de l’inclusion sociale

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