Adhésion effective du Togo au Commonwealth : le PDP s’en réjouit et appelle l’opinion publique à célébrer « le triomphe du bilinguisme »

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Réunie ce 24 juin 2022 à Kigali au Rwanda, la communauté des états d’expression anglaise a examiné la candidature du Togo et du Gabon, deux pays francophones d’Afrique occidentale et centrale respectivement. Ayant manifesté sa volonté de rejoindre le Commonwealth depuis 2014, la diplomatie togolaise n’a cessé d’exprimer de faire de « l’Anglais », une langue officielle au même titre que le français.

Conscient des nouvelles exigences de la mondialisation, la diplomatie togolaise semble mesurer les enjeux économiques, culturels et politiques qui s’imposent à toute entité morale publique ou privée qui veut faire face aux affres de la concurrence internationale dans tous les lieux de pouvoir comme l’ONU (l’Organisation des Nations Unies) ; les institutions financières internationales (FMI) et les compétitions sportives internationales.

Pour ce faire, le Togo se doit d’être un pays dynamique, comme la plupart des pays d’Afrique anglophone. Toutes ces opportunités se profileront à l’horizon avec l’adhésion du Togo au Commonwealth.

En effet, l’idée du Togo de rejoindre le Commonwealth n’est pas fortuite. Elle est motivée par des raisons objectives que la plupart des opinions publiques dans l’espace francophone africain désigne sous le nom de « néocolonialisme ». Cette expression d’une immense profondeur traduit la lassitude, le désarroi des peuples qui en ont marre de « l’infantilisation et du paternalisme » de la France, une ex puissance coloniale qui a toujours réussi à travestir ou à détourner la finalité des transitions politiques sur le continent, à réduire à néant le dynamisme des économies et à réprimer culturellement ses anciennes colonies.

La réputation du Commonwealth ne souffre d’aucune contestation aujourd’hui. D’ailleurs cet espace aux réussites quasi certaines a été souligné par l’analyste politique ivoirien, Sylvain N’Guessan, qui affirme expressément que : « Il existe un mythe dans les pays francophones qui dit qu’il faut être un pays anglo-saxon pour pouvoir se développer.  Aucune colonie francophone n’a pu se développer jusqu’à présent contrairement aux pays anglo-saxons qui ont pu un temps soit peu prendre leur envol. Le Rwanda, qui après son basculement dans le Commonwealth, a pu susciter un certain mode de vie qui est envié un peu partout en Afrique ». Au regard de toutes ces raisons invoquées, l’adhésion du Togo au Commonwealth constitue un véritable catalyseur pour son progrès économique, politique et culturel. Le Parti Démocratique Panafricain (PDP) à travers cette sortie appelle l’opinion publique à célébrer « le triomphe du bilinguisme » et à saisir toutes les opportunités qui naîtront. Pour moi, « le Togo a tout à gagner en rejoignant le Commonwealth. Porté par une croissance économique exceptionnelle, le modèle entrepreneurial des pays d’Afrique anglophone constitue, aujourd’hui, pour les jeunes cadres une référence sans égale. Une zone africaine où la création d’entreprises est facile, la réussite accessible et les opportunités nombreuses. L’attractivité du monde anglo-saxon se trouve encore renforcée par l’émergence de la nouvelle économie qu’est l’économie numérique »

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