Le Togo a été victime à plusieurs reprises d’attaques terroristes dans la région des Savanes, visant non seulement les forces de défense et de sécurité, mais aussi les populations civiles. Afin de lutter efficacement contre cette menace et les atteintes graves à l’intégrité du territoire national, les députés de la sixième législature ont, au cours de leur première séance plénière de la deuxième session ordinaire ouverte le mardi 06 septembre 2022 à Kara, accédé à la demande du gouvernement de proroger l’état d’urgence sécuritaire dans cette partie du pays.
C’est dans un élan de solidarité et de sursaut patriotique qu’ils ont compris l’appel et la demande du gouvernement. Face à la menace sécuritaire dans les savanes, l’unité nationale s’impose. Après le vote, certains députés donnent leur avis sur cette de portée nationale. C’est le cas de l’honorable Raymonde Kayi Lawson.
L’honorable Raymonde Kayi Lawson au cours de la plénière
Pour la députée du Grand Lomé, en leur qualité d’élu du peuple, ils sont régulièrement sur le terrain et vivent les dures réalités de ce terrain surtout au niveau des frontières dont la sécurisation s’imposait. C’est pourquoi, la Présidente de la Commission des droits de l’Homme, à l’assemblée nationale, salue à sa juste valeur ce geste de prorogation de l’état d’urgence qu’elle qualifie de « bonne action ».
« On n’a pas besoin de ce discours du gouvernement pour être convaincu de la nécessité de cette prorogation de l’état d’urgence. Nous sommes des députés donc des élus du peuple. A ce titre, nous sommes régulièrement sur le terrain, nous constatons les difficultés qui existent sur le terrain, les difficultés aux abords de nos frontières surtout. Donc nous avons trouvé qu’il était nécessaire que nous sécurisions nos frontières. A travers ce geste de prorogation de l’état d’urgence, je pense que nous avons posé la bonne action », a-t-elle déclaré.
Elle a également salué la volonté et la ferme détermination du Chef de l’État à intensifier les efforts et l’engagement, pour venir à bout des attaques meurtrières enregistrées dans la région des savanes.
Il n’est pas superfétatoire, de préciser qu’en plus de sa qualité de députée, Raymonde Kayi Lawson est la Déléguée nationale du mouvement des femmes Unir (MFU). A ce titre, elle est l’icône de la femme togolaise qui incarne la vision du Chef de l’Etat en ce qui concerne l’équité-genre. Elle incarne également le programme social du président de la république en faveur des couches vulnérables surtout les femmes démunies et les orphelins. L’exécution de ce programme, l’amène à sillonner toute l’étendue du territoire national, d’être régulièrement sur le terrain, d’être en contact avec les populations, connaître leur quotidien. Ceci dit, l’honorable Raymonde Kayi est bien placée pour comprendre ce fléau de terrorisme et de djihadisme que connaît notre pays. C’est pour cette raison d’ailleurs qu’elle est la toute première à saluer cette décision dont la portée est de lutter efficacement contre cette menace et les atteintes graves à l’intégrité du territoire national.
Photo de famille des femmes députées à l’hémicycle(on reconnaît 3ème à gauche), l’honorable Raymonde Kayi Lawson
Rappelons que le Président de la République, le Distingué Militant Faure Essozimna Gnassingbé, a décrété le 13 juin dernier, conformément à l’article 94 de la constitution togolaise, l’état d’urgence sécuritaire applicable à toutes les préfectures et communes de la région des Savanes. L’enjeu étant de taille, c’est à l’unanimité que les élus du peuple ont donné leur accord pour proroger de six mois encore l’état d’urgence sécuritaire dans la région des Savanes.
