Le 20 novembre marque le jour de l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989. Depuis 1990, la Journée mondiale de l’enfance marque également l’anniversaire de l’adoption la Déclaration et de la Convention relative aux droits de l’enfant.
Les mères et les pères, les enseignants, les infirmières et les médecins, les dirigeants ou les militants de la société civile, les chefs religieux ou de communautés, les chefs d’entreprises et les professionnels des médias, de même que les jeunes et les enfants eux-mêmes, peuvent jouer un rôle important et faire de cette Journée mondiale de l’enfance un événement à part dans leur société, pour leur communauté ou pour leur pays.
Pour le Maire de la commune Ogou 3, Kossivi Dieudonné Thaddée, la Journée mondiale de droits de l’enfant offre à chacun et chacune d’entre nous une occasion unique de sensibiliser le public aux droits de l’enfant, de promouvoir et de mettre en lumière ceux-ci, mais aussi de transformer cette date en actes concrets en faveur des enfants partout dans le monde.
Le thème de l’édition 2022 de cette journée, ” l’inclusion, pour chaque enfant “, nous interpelle qu’il est primordial que jamais de se montrer à l’écoute de leurs idées et de leurs revendications. Les enfants sont également appelés à se mobiliser pour un monde plus égalitaire et plus inclusif.
Cette année, le monde entier commémore les trente troisièmes anniversaires de l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant, le 20 novembre 1989, par une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies. Elle est également une opportunité pour mener des actions d’information et de sensibilisation dans l’optique de l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD).
Il a félicité le Chef de l’État, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, pour la promotion de l’éducation inclusive en offrant aux familles dans les régions les plus défavorisées de la Terre de nos Aïeux et aux parents les plus pauvres, la chance d’assurer l’éducation de leurs enfants. Un moyen qui a permis aussi de régler le problème de l’éducation de la jeune fille qui est parfois victime de l’inégalité des sexes ajoutée à celle des familles où les filles sont malheureusement désavantagées. « Un facteur qui contribue donc à accroître les chances des femmes à accéder au marché du travail », a-t-il souligné.
Ce dimanche 20 novembre, la communauté internationale a commémoré la Journée internationale des droits de l’enfant. C’est une occasion pour moi de rappeler aux décideurs africains, et surtout à mes pairs, Maires de l’Afrique, l’urgence de respecter le droit des enfants à l’éducation notamment les enfants dans le Sahel en général et plus particulièrement ceux dans nos collectivités locales. Que les gouvernements du Sahel, la CEDEAO et l’Union africaine adoptent des politiques et des lois spécifiques pour mieux prévenir et répondre aux attaques contre les écoles au Sahel.
A titre de rappel, juste l’année dernière, à la fin de l’année scolaire 2021-2022 pour être plus précis, plus de 12.400 écoles ont été fermées au Burkina Faso, au Cameroun, en République centrafricaine (RCA), en République démocratique du Congo (RDC), au Mali, au Niger et au Tchad. Dans le Sahel central et le bassin du lac Tchad, 11.100 écoles sont fermées en raison des conflits ou de menaces proférées contre les enseignants et les élèves. Et c’est l’avenir des millions d’enfants qui s’écrivent ainsi en pointillé. Je lance un cri de cœur pour que le droit des enfants à l’éducation soit la priorité dans les politiques, a notifié le Maire Kossivi Dieudonné Thaddée.
Jean-Marc Ashraf
