Une fois la cérémonie de remise de diplômes terminée, le président de la république Faure Essozimna Gnassingbé a échangé avec les récipiendaires. Au cœur des discussions, l’intérêt qu’accorde le chef de l’état à l’aquaculture.
C’est en marge de la remise des diplômes que cette rencontre est intervenue entre le chef de l’état et la nouvelle promotion, c’est-à-dire les 113 lauréats et les formateurs. A cette rencontre, il a d’abord félicité le corps enseignant pour l’encadrement et la qualité de la formation dispensée, et les récipiendaires pour leur brillant parcours. Il les a surtout encouragés à toujours cultiver l’excellence en vue de contribuer à la création de richesse et de l’emploi. Le président de la république a ensuite rappelé l’importance de la création de cet institut et la vision qu’il porte à travers la réduction du taux de chômage des jeunes. Les jeunes ont évalué le coût de leur projet et porté cette doléance au chef de l’état. « Le cout total de nos différents projets d’installation validés par les professionnels de l’aquaculture s’élève à environ 590 millions de FCFA. Si nous avons le financement, nous pouvons produire plus de 700 tonnes de poissons et plus de 2 millions d’alevins par an ». Des doléances bien reçues par le président de la république.
Le Chef de l’État prête une oreille attentive aux préoccupations des récipiendaires
La création de cet institut étant une initiative du Président de la République qui accorde une attention toute particulière à l’éducation et à la formation des jeunes. C’est tout naturellement qu’il a prêté une oreille attentive aux préoccupations aux lauréats, relatives à l’accès aux crédits bancaires. Il a promis à cet effet, la mise à disposition de ces jeunes entrepreneurs aquacoles des ressources nécessaires dans le cadre du financement de leurs projets professionnels.
Cette volonté du Président de la République à accompagner ces jeunes professionnels démontre à suffisance que, la création de l’IFAD-Aquaculture est une bonne expérience qui matérialise sa volonté de promouvoir une formation professionnelle de qualité, l’auto-emploi des jeunes, le développement rural et de répondre aux besoins du secteur privé. « L’un des problèmes de notre jeunesse, c’est la formation. Beaucoup d’efforts ont été faits en matière d’éducation et d’enseignement technique pour résoudre ce problème. L’expérience que nous avons commencée en créant l’IFAD Aquaculture fait partie de notre volonté de relever ce défi » a précisé le chef de l’État.
L’ambition selon le président de la république, c’est de former des jeunes, assuré leur insertion socioprofessionnelle pour qu’ils puissent accompagner le développement économique et social et relever tout de même les défis en matière de production de poisson au Togo.