JASR: les acteurs et usagers de la route sensibilisés sur la distraction au volant

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Le ministère des transports routiers, aériens et ferroviaires en collaboration avec la direction des Transports Routiers et Ferroviaires a organisé ce jeudi 07 décembre 2023 à Lomé, un atelier de réflexion et de sensibilisation à l’endroit des conducteurs sur les risques liés à la distraction au volant.

Placée sous le thème « conduite et distraction », cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la journée africaine de la sécurité routière. Elle vise à éveiller la conscience des différents acteurs sur l’insécurité routière engendrée par la distraction en conduite pour une réduction considérable des accidents de la circulation.

La direction des transports routiers et ferroviaires du Togo a marqué la célébration de la journée Africaine de la sécurité routière (JASR) par un atelier de sensibilisation des acteurs et des usagers de la route le jeudi 07 décembre 2023, à Lomé.

Au cours de cette rencontre qui commémore cette journée, l’accent est mis sur un thème d’actualité notamment, « la conduite et la distraction» afin d’éveiller la conscience des usagers de la route sur les conséquences de la distraction au volant.

Selon le Directeur Général de la direction des transports routiers et ferroviaires, Mr Dermane Tadjudini,  la distraction est tout ce que réduit la vigilance et la concentration du conducteur au volant. « Quand quelqu’un est distrait, il n’arrive pas à prendre des decisions en temps opportun. Puisque nous ne roulons pas seul sur la route, donc il faut prendre en considération le comportement des autres usagers afin de pouvoir conduire en toute sécurité sur la route», a expliqué le DG. Pour lui, les comportements qui sont qualifiés de distraction sont entre autres l’usage du téléphone au volant qui réduit la concentration, la somnolence, l’usage des substances illicites ( stupéfiants, la drogue, les boissons alcoolisées ). Tous ces facteurs réduisent la vigilance du conducteur au volant et c’est source des accidents sur la route.

D’après les statistiques des accidents de la circulation, il est remarqué que 9 accidents sur 10 sont dû aux facteurs humains tels que l’excès de vitesse, le refus de priorité, le non respect des feux tricolores et également la distraction des conducteurs aux volant. « L’analyse des données statistiques révèle que neuf (9) accidents de la circulation sur dix (10) sont essentiellement d’origine humaine. Parmi les comportements à risques, figurent l’excès de vitesse, le non-respect des feux tricolores, le refus de priorité, le manque de courtoisie et surtout la distraction des conducteurs au volant », rappelle Dr Michèle Tindano, secrétaire général du ministère des Transports routiers, aériens et ferroviaires. « Est considérée comme distraction, tout ce qui peut réduire la vigilance ou la concentration du conducteur au volant, ou au guidon », a-t-il poursuivit.

Pour le Directeur Général des transports routiers et ferroviaires, ces comportements sont à prohiber. C’est pourquoi, selon lui, il est toujours bien de rappeler les acteurs, les usagers de la route. Il a également saisit l’occasion pour exhorter  tous les concitoyens, usagers de la route à plus de comportements civiques et à plus de prudence sur la route surtout en ces période de fin d’année ou beaucoup vont dans les bars pour boire un peu sans toutefois mesurer le degré d’alcool qu’ils absorbent, afin d’éviter les accidents qu’on peut facilement éviter sur la route.

« Les distractions réduisent la vigilance et nuisent à la prise de décision, ce qui peut entrainer des erreurs sur la route, des accidents évités de justesse ou des collisions. Elles constituent un risque majeur car lorsqu’il est distrait, un conducteur peut ne pas voir et saisir jusqu’à 50 % de l’information accessible dans son environnement de conduite. Ce qui compromet sérieusement la sécurité du conducteur, des passagers et des autres usagers de la route. A titre d’exemple, écrire un message au volant multiplie par 23 le risque d’accident et parler au téléphone le multiplie par 4 », a souligné le SG du ministère des Transports.

La présente rencontre s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée africaine de la sécurité routière observée chaque troisième dimanche du mois de novembre, couplée (de la célébration) de la journée mondiale de souvenir des victimes des accidents de la route. La journée africaine de la sécurité routière se veut une opportunité d’éveiller les consciences des usagers de la route et de mener d’importantes réflexions sur la problématique de l’insécurité routière afin d’atteindre les objectifs de la Décennie d’action des Nations Unies pour la sécurité routière 2021-2030, notamment celui de réduire d’au moins 50 % les décès et blessures dus aux accidents de la route d’ici à 2030.

 

Christian Palley

 

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