Pourquoi les grandes réformes opérées par le ministre Ihou Watéba dérangent-elles ? Mécontent de son affectation, Hounsi Djifa et ses amis utilisent le SEST pour provoquer des soulèvements dans les universités publiques

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Depuis quelques jours, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Majesté Ihou Watéba, est cité négativement dans la presse. Et pour cause, on l’accuse d’avoir tout simplement  mis le sieur Hounsi Ayi Djifa, enseignant chercheur et secrétaire général du syndicat de l’enseignement supérieur du Togo(SEST), à la disposition de l’École Normale supérieure d’Atakpamé à travers un arrêté pris à cet effet le 20 avril 2023 et transmis au président de l’université de Lomé. Une décision mal perçue par l’intéressé lui-même qui veut utiliser son syndicat pour provoquer des soulèvements au sein des universités publiques du Togo. C’est ainsi qu’on pouvait lire dans les colonnes d’un média, « Prof Majesté Ihou Wateba a le glaive vengeur : le ministre a relevé le SG du SEST Hounsi Ayi Djifa du corps des enseignants chercheurs ». L’objectif inavoué est de tenir des affirmations mensongères, des montages grotesques vis-à-vis du ministre de l’enseignement supérieur qui est entrain de moderniser et apporter des grandes réformes au sein de nos universités publiques comme privées pour ainsi porter du discrédit sur sa personne et ternir son image.

Il s’agit de quoi en réalité ?

Depuis un bon moment, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Majesté Ihou Watéba, a initié un certain nombre de réformes au sein de l’enseignement supérieur ceci pour rendre l’enseignement beaucoup plus efficace et plus efficient. Cette réforme a amené le ministre à procéder à des affectations pour raison de besoin. Mais comme toute réforme suscite toujours des mécontentements, ceux qui se voient toucher par cette réforme ne l’apprécie guère et estime que c’est une affectation punitive.  C‘est le cas donc du secrétaire général du syndicat des enseignants du Supérieurs du Togo, Hounsi Ayi Djifa qui se voit mis à la disposition de l’ENS d’Atakpamé.

En effet, après étude, sondage et analyse au sein des universités publiques du Togo, le constat est amère, plusieurs enseignants du supérieur ne remplissent pas leurs heures statutaires d’enseignement. Faut-il le rappeler un professeur doit 150 heures statutaires d’enseignement à l’université par an, alors qu’un maître assistant comme le sieur Hounsi doit 240 heures statutaires d’enseignement par an, selon les textes du CAMES. Mais force est de constater que malgré les salaires gracieux dont bénéficient ces enseignants, nombre d’entre eux à l’instar du sieur Hounsi ne font même pas la moitié de leurs obligations statutaires. Dans ces conditions, c’est l’État togolais qui perd parce que ces enseignants sont positionnés sur le budget de l’État, payés par le contribuable togolais.

Servir partout où besoin sera

Ainsi, lorsque le besoin en enseignants s’est posé du côté de l’école normale supérieure d’Atakpamé, il a été décidé de vider l‘université des enseignants indélicats pour les contraindre à faire le travail pour lequel ils sont payés. En effet le sieur Hounsi serait le premier d’une liste de quelques enseignants qui devront dans les jours à venir devoir rendre des comptes sur leurs obligations vis à vis de l’État, explique une source du ministère qui estime que c’est malsain, que quelqu’un qui passe sa vie à réclamer et à critiquer l’Etat, soit de ceux-là mêmes qui profitent allègrement des deniers publics sans jamais se rassasier, indiquant que cette décision relative à son affectation n’est nullement punitive contre sa personne même s’il cherche à utiliser la voix syndicale pour faire chanter le ministre à travers une note.

Tous les enseignants du supérieur peuvent être affectés dans tous les établissements du supérieur et l’ENS en fait partie. Une fois affecté, ils conservent leurs droits acquis de l’université mais devront désormais s’adresser au ministère de la fonction publique pour faire leurs formalités et être aligné sur le salaire offert par rapport à leur catégorie. Il ne s’agit pas d’une rétrogradation comme l’affirme le SEST qui prétend que le SG Hounsi a été rétrogradé du corps des enseignants chercheurs pour avoir juste demandé l’application de la décision de Faure Gnassingbé d’augmenter les salaires de 10% et 5%. Loin de là, il s’agit d’un retour à une situation normale que connaissent les enseignants du même grade de Maître assistant qui abondent à l’ENS, poursuit cette source.

La note de Hounsi Ayi Djifa qui appelle au soulèvement

La décision d’affectation du ministre Majesté Ihou Watéba, a mis le sieur Hounsi Ayi Djifa dans ses états. Celui-ci envoie une note au ministre, qui à la lecture porte à croire qu’il veut mettre le feu et soulever ces collègues contre le ministre en utilisant la question de la valorisation de la grille indiciaire. Suite à sa note, une lettre d’explication a été bien adressée au sieur Hounsi qui n’a pas donné une réponse satisfaisante face à ses manquements sur ses obligations statutaires, selon toujours cette source.

A la lecture de la note que le sieur Hounsi Ayi Djifa a envoyé au ministre, on peut conclure sans risque de se tromper que la motivation de la tentative de soulèvement organisé par le sieur Hounsi Ayi Djifa était purement et simplement politique, ce dernier cherchant par tous les moyens à embraser les universités pour faire son entrée fracassante en politique en se servant du SEST. Pour l’heure, son appel à la révolte peut être qualifié  comme un trouble à l’ordre public. Les jours à venir édifieront mieux les uns et les autres.

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